Musicien de formation classique (prix de composition au Conservatoire de Lyon), et voyageur invétéré, Pierrem Thinet croise la route du rock’n roll au milieu des années 90. De la chanson satirique au punk déluré, il n’égraine plus des notes sur une portée, mais arrache des sons rageurs de son violon alto électrique et pousse ses premiers cris à tue-tête. Ainsi s’est-il forgé le personnage de Blob sur la scène alternative. Teintées d’humour et souvent sujettes à des délires surréalistes, ses paroles font aussi la part belle à une poésie qui convoque l’humanité sauvage qui sommeille (ou pas !) en chacun de nous.
En parallèle de sa vie de « Blob », Pierrem Thinet travaille avec de nombreuses compagnies de danse contemporaine, de théâtre, des arts en espace public, ainsi qu’avec des plasticiens et des vidéastes. Il interprète ses créations « in vivo » sur scène avec un dispositif électronique spécifiquement élaboré autour de ses recherches musicales. Côté discographie, il a une vingtaine d’albums studio à son actif, en tant qu’artiste principal, invité et/ou producteur-réalisateur. En 2018, il a sorti avec le groupe Alias Blob le triptyque Du faux-filet jusqu’au jarret et a également réalisé sa première bande originale pour le film documentaire Des Équilibres du cinéaste Jésus Castro-Ortéga.
Il fonde Alias Blob en 2012.
Site officiel de Pierrem Thinet
Valentin Franceries, né en 1991 à Lyon, est batteur et producteur de musique. Second fils de Paule et Éric Franceries, il grandit en banlieue lyonnaise et débute la musique en apprenant la batterie avec Sylvie Aubelle (Percussions et Claviers de Lyon). Dès son plus jeune âge, il est passionné par la création et la composition. Venant d'une famille de musiciens où le classique est à l'honneur (il représente, avec sa sœur Chloé, flûtiste, la 4ème génération), il assiste régulièrement à des concerts, des répétitions, des enregistrements. À l'âge de 16 ans, il décide de devenir musicien professionnel et est admis dans la classe de Batterie Jazz de Michel Chionchini, à l'École Nationale de Musique de Villeurbanne. Il fera très vite partie de la scène lyonnaise et se produira auprès de formations très variées (du Hip Hop à la World en passant par le Jazz ). Il fonde en 2012 avec Jeremy Benichou le projet «REDNIK» en musique électronique. À l'âge de 24 ans Valentin obtient une bourse pour poursuivre ses études à Berklee College of Music (US-Boston) dans la classe du Maître Bob Gullotti.
Il co-fonde Alias Blob avec Pierrem Thinet en 2012.
Site officiel de Valentin Franceries
Musicien de la rencontre, il exprime son art sur des scènes diverses et variées allant de la scène de théâtre aux caveaux jazz, en passant par des salles d'hôpitaux, à des algecos éphémères et jusque dans la rue, scène primordiale de toutes les expressions artistiques. Il pratique une percussion chantée et un jeu de basse percussif grâce à sa voix qu'il exprime par ses mains. Mais ses pieds ne sont pas étrangers à cette équation loup/phoque car il se considère comme un danseur étoilé par une respiration fumante. Actuellement en déambulation clownesque et percussive dans les rues de France avec la compagnie de la Timba Del Mundo, il intervient aussi, régulièrement, dans une clinique au nom poétique de La Villa des Roses, dans le cinquième arrondissement de Lyon. Il eut le grand honneur de jouer avec une star incontestée de la musique éthiopienne et éthiopique : Sa Majesté Mahmoud Ahmed.
Sa basse participe à l'aventure du Blob depuis 2016.
Originaire du Jura, Sonia découvre l'accordéon à l'âge de 6 ans.
L'adolescence sera une période importante dans son parcours de musicienne, marquée de rencontres importantes tel que Domi Emorine, Aurelien Noel, Jacques Mornet, Roman Jbanov ou encore Alexander Skliarov, ce qui renforcera sa passion pour la musique et pour l'instrument. De nature très curieuse et enthousiaste, elle affirmera très vite son envie de travailler dans tous les styles et de toucher un peu à tous les répertoires.
En 2007, elle fait la connaissance d'Annie Mougel, professeur dans l'Ain, qui l'accompagnera pendant de nombreuses années, avant de rejoindre le conservatoire de Bourgoin Jallieu où elle passera son DEM.
En 2015, elle sort diplômée d'Etat du Centre de Formation des Enseignants de la Musique (CEFEDEM) de Lyon où elle fera la rencontre de Mélanie Bregant, qui l'accompagnera dans son parcours pédagogique et musical, et de Philippe Bourlois.
Durant ces années d'études, sa route croisera celle de Manon Coursol et Clementine Giraud, avec lesquelles elle décidera de se lancer dans un projet musical commun par la suite : "les Mistinguettes".
Finalement, elle décide de s'installer dans le Rhône, où elle transmet aujourd'hui sa passion au sein de différents établissements d'enseignement artistique de la région.
Elle rejoint Alias Blob en 2018.
Le Blob est une masse gélatineuse extra-terrestre qui ingère toute substance organique avec laquelle elle entre en contact physique. Cette créature à la croissance exponentielle apparaît pour la première fois en 1958, dans un film de série Z où Steve McQueen faisait ses débuts au cinéma. S'en suivirent deux adaptations, l'une de 1972 parodiée par Larry Hagman (célèbre J.R. dans la série Dallas) et l'autre de 1988, en version gore à grand renfort d'effets spéciaux. Le Blob est devenu emblématique d'une sous-culture en occident, et a été importé en France par le groupe Ludwig Von 88 avec leur chanson « Les Blobs attaquent la plage » (Houlala II, La Mission, 1987).
Quand en 2001 je me suis vu confier le chant principal dans un groupe de musique punk, il fallait proposer un nom initiatique qui puisse refléter une part encore peu explorée de ma personnalité. « Blob » est devenu ce surnom, et cette nouvelle identité est parvenue à se juxtaposer puis à se confondre avec celle du passé. Ce choix rendait d'abord hommage aux « Ludwigs » et à ma toute première confrontation avec le punk des années 80, lorsque j'avais une douzaine d'années. Et par extension, aux mouvements alternatifs, aux musiques combattantes qui se jouent dans les caves et les garages, à ces formes d'expression à la fois populaires et libres.
« Blob », qui signifie « goute » ou « tache » en anglais argotique, sonne aussi comme une onomatopée, une syllabe autonome, une formule qui pourrait sortir tout net du dadaïsme ou de l'alphabet Shadok. Une bulle sonore d'où notre humanité émerge avec une douce dérision et qui se répand dans une flaque baignée de camaraderie. Ce mot est déjà un geste musical en soi, minimaliste, essentiel. Il rappelle que la matière des mots et l'articulation des sons exigent beaucoup de justesse. Il dit qu'un ensemble complexe peut être constitué d'une multitude de choses simples, qu'une œuvre peut être radicale si elle n'oublie pas d'être généreuse. Et l'on saisit que le chant est primordial, que tout passe par l'incarnation de ce qui est raconté.
Enfin, la créature en elle-même, cette entité gargantuesque qui ingère et se développe continuellement, peut présenter quelques similitudes avec un parcours de musicien protéiforme. Tout ce qui passe à portée d'esgourde est absorbé, filtré, assimilé, puis déposé en strates au fond d'un corps liquide avant d'être un jour restitué en réminiscences musicales. D'où la nécessité d'accorder au temps le temps d'accomplir son œuvre de maturation, de laisser toutes ces expériences s'étager en couches de plus en plus profondes. Éloge de la lenteur? Il est vrai que le Blob ne se déplace pas promptement. Mais il avance, il avance…
Pour acheter le triple album (30€, hors frais d'envoi), vous pouvez nous contacter en nous envoyant un courriel ici!
Par ailleurs, cet opus est en écoute sur Deezer / Spotify / Apple Music et en écoute libre et sans contrainte sur ce site (vous allez trouver).
Un drôle de titre
Avant même d'enregistrer les premières secondes de musique, le titre Du faux-filet jusqu'au jarret a été le fil conducteur de ce triple album pendant toute sa réalisation. Extirpé d'une des dernières chansons écrites, il s'agit d'un titre long, une survivance de ce qu'un certain cinéma* pratiquait avec délectation au début des années 70. C'est aussi un hommage au langage fleuri de nos aïeuls, au plaisir du verbe qui claque sous la langue et chatouille les lèvres. Et si allitération il y a, ce n'est pas tant un emprunt à une prose châtiée mais plutôt un clin d'œil à tels poètes populaires et humanistes tant chéris (Prévert, Brassens, Vian,...). Ce sont les délices du verbe soutenu, mais au service d'un humour noir et de violons qui grincent.
D’autant qu’il y a un jargon manifeste, composé de morceaux de viande sélectionnés avec soin. De la surface écorchée à vif aux profondeurs des viscères les plus intimes, l’idée du geste poétique se fait chair. On va parler de l'humain, pour sûr, mais on annonce la couleur ! Car il s'agit d'un vaste programme où se côtoient des gueules cassées par la vie, des êtres qui tiennent à peine debout, des zombis ou des êtres complètement trépassés, incarnés par une voix bien vivante, elle, et un brin railleuse. Non pas qu'il y ait moquerie, tout est tendresse, mais faut bien se marrer un peu de ce qui n'est pas drôle. Et c’est à cela qu’un bestiaire composé de lapins, de loups, vaches, chevaux, pigeons, crabes,... - cherchez les mouettes ! - s'immisce dans ce répertoire, et nous rappelle que l'humanité ne peut être si elle ne prend pas soin d’elle-même et de son environnement.
Du faux-filet jusqu'au jarret, donc, nous avertit qu'on ne va pas en laisser une miette. On va faire le tour de la bête, la rogner dans ses moindres recoins : la promesse d’un inventaire quasi exhaustif prodigué par un Blob immanquablement insatiable**.
Trois galettes sinon rien
Car il faut être sacrément affamé pour accomplir un triple album quand l'industrie du disque privilégie des formats courts et supposément rentables. Mais il s'agissait là d'un besoin compulsif, d’une urgence insensée, et plutôt que d'étaler trois sorties de disque à intervalles réguliers, d'une nécessité de coucher sur le sillon un tout indivisible. Et puis lorsque on est son propre producteur, autant accomplir ce qui nous chante. Et d’autant plus encore lorsqu’on a la faveur d’un entourage admirable qui a fait montre d’un soutien de tous les instants... Un « tout » indivisible, donc, qui se devait d’être présenté comme un ensemble homogène, tout en laissant chaque opus se réaliser avec son propre caractère. Ainsi, le triptyque Du faux-filet jusqu’au jarret propose un parcours à travers les âges de la chanson en langue française, une interprétation libre d’une histoire à la fois personnelle et commune.
Le premier disque est tourné vers la tradition des chansonniers. De valses musettes en javas, charlestons ou autres danses retro, il est composé de chansons de facture à prime abord classique. L’accordéon, instrument populaire caractéristique, y tient une place prépondérante. Et si certains airs de rock’n roll côtoient étrangement des échelles modales à la Bartok, on peut également saisir entre les cuivres et les sections cordes quelques réminiscences musicales du cinéma d’antan (Nino Rota et « Maître » Morricone notamment). À noter que ce premier opus est structuré par un thème instrumental récurrent, aux mélodies et cadences harmoniques identiques, et où seules changent les signatures rythmiques, les tonalités et les orchestrations. Enfin on peut souligner dans cet ensemble un autre jeu de symétrie, à savoir une idée de la forme en « arche » que l’on retrouve dans certains procédés d’architecture musicale, par la réutilisation d’un thème vocal qui apparaît ici dans la première chanson et trouve écho en introduction de la toute dernière.
Le second volet est le temps de la révolte et de la déconne. La satire y tient toute sa place, que ce soit sur des musiques clairement imprégnées de culture punk, qu’avec des orchestrations plus sophistiquées et intentionnellement parodiques. La trilogie du « lapin de garenne » réemploie les transitions instrumentales et va flirter avec le kitsch absolu. Et toujours par souci de la forme et de la symétrie, le premier et le dernier morceau sont dotés d’une même tonalité, d’une même pulsation, et d’un même instrumentarium où le power-trio si cher à la musique rock se voit complété d’un accordéon métamorphosé en Orgue Hammond. Notablement plus court que les autres, ce second disque en est d’autant plus intense et percutant.
Le troisième et dernier opus, bien que doté de seulement cinq titres, est cependant le plus long avec des chansons pouvant dépasser les dix minutes. Il propose une sorte de voyage en format CinemaScope où les espaces s’étirent et le temps se dilate. Chaque partie est une histoire qui prend ses aises et se développe dans toute sa longueur, du récit principal à ses prolongements narratifs chantés ou sous forme instrumentale. Toujours par volonté de construction en arche, les morceaux où apparaissent les figures symboliques de la femme, de l’enfant et du patriarche ont une position centrale dans le disque. Ils sont alors encadrés par deux histoires qui nous plongent chacune dans des conflits armés évoquant sans la nommer la Grande Guerre de 1914-1918. Aussi, l’instrumentarium est recentré sur le combo de base : batterie, basse, guitare, violons et accordéon. Il n’y a plus de cuivres, ni de marimba, ni flûte, ni de choeurs invités. Cependant, la toute dernière chanson rompt avec l’ensemble du triptyque et réserve une nouvelle couleur instrumentale, à la fois un retour aux sources et un présage, qui sait, pour de prochaines aventures discographiques...
* En autres exemples célèbres : Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil de Jean Yann (1972),
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule avec Bernard Blier, Jean Lefebvre et Michel Serrault (1975),
et le fameux Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander de Woody Allen (1972).
** Voir aussi la définition du Blob à la rubrique « Racontars » sur le site internet.
Article paru dans le Dauphiné Libéré
Alias Blob était une très belle révélation de ce festival. Les quatre musiciens ont fait voyager leur auditoire captivé, ému et conquis. Le chanteur et multi-instrumentiste Pierrem Thinet est compositeur de musique de film, créateur et performeur pour la danse, le théâtre, les arts de la rue. Avec une dextérité et une finesse déconcertante, il joue avec les sons et pose des ambiances sonores pleines d'émotions. La chanson rock surréaliste à ses ambassadeurs, et ils étaient au Festival Jean Ferrat pour le plus grand plaisir de tous.
Voir l'article
Pierrem est l'invité de Pat Kalla sur Radio Nova le 22 janvier à 19h15 !
A réécouter ici
Jeudi 3 janvier 2019, Pierrem était l'invité de l'émission Itinéraire Bis animée par Gérard et Lyne.
Pour réécouter l'émission, rendez vous sur le site de l'émission ou directement ici
"Lettre d'un soldat de boue", extrait du triple-album "Du faux-filet jusqu'au jarret" de Alias Blob
Émission Backstage France 3 Télévisions - Rhône-Alpes
Pierrem Thinet : paroles & musique, chant, piano, violon alto, dispositif électronique
Sonia Roz : accordéon
Baptiste Romano : basse
Valentin Franceries : batterie
Marie Mazille : clarinette basse
Luc Laidet : clarinette
"La Femme Squelette", extrait du triple-album "Du faux-filet jusqu'au jarret" de Alias Blob
Émission Backstage France 3 Télévisions - Rhône-Alpes
Pierrem Thinet : paroles, composition, chant, guitare cuatro, violon-alto, dispositif électronique
Sonia Roz : accordéon
Baptiste Romano : basse
Valentin Franceries : batterie
Marie Mazille : clarinette basse
Luc Laidet : clarinette
"Le Grand Soir", extrait du triple-album "Du faux-filet jusqu'au jarret" de Alias Blob
Émission Backstage France 3 Télévisions - Rhône-Alpes
Pierrem Thinet : paroles, composition, chant, guitare cuatro
Sonia Roz : accordéon
Baptiste Romano : basse, chœurs
Valentin Franceries : batterie, chœurs
Marie Mazille : clarinette
Luc Laidet : clarinette basse
"Un Détail" est une chanson publiée sur le triple album d'Alias Blob, "Du faux-filet jusqu'au jarret". Écrite en 1999 et restée inédite jusqu'en 2017, elle est née de l'indignation provoquée par les allégations de l'ex-dirigeant de l'extrême-droite française, à propos des chambres à gaz lors de la 2de guerre mondiale. Ce montage vidéo est tiré d'images collectées sur internet et du film "Images de la libération des camps" (Royaume-uni, 2014) diffusé sur la chaîne de télévision Arte en 2016.
Alias Blob fait son flashmob. Sur la chanson "Carole la sacoche", tirée du triple album "Du faux-filet jusqu'au jarret" (sortie prévue pour mars 2018), une vingtaine de danseurs et une douzaine de preneurs de vue ont rejoint le chanteur Pierrem Thinet. Ils dansent sur le "Carolseton", une chorégraphie de Lise Bois, proposition hybride inspirée du madison et du charleston. Filmé place Stahonay à Lyon (France), le 23 septembre 2017.
Dimanche 18 mars 2018, Pierrem et Julie étaient invités de l'émission Musik, etc animée par Guillaume Ringuet.
Vous pouvez écouter l'émission ici
Production
Contact : Sathya Flory
Courriel : sathya.flory@aliasblob.com
Téléphone : +33 (0) 6 70 91 07 33
Diffusion
Contact : Julie Ciapin
Courriel : julie.ciapin@aliasblob.com
Téléphone : +33 (0) 6 32 89 55 93
Contact : Alison Donjon
Courriel : booking@cestpasdesmanieres.org
Téléphone : +33 (0)4 78 94 84 12 / +33 (0)7 83 14 75 00
Artistique
Contact : Pierrem Thinet
Courriel : pierrem.thinet@aliasblob.com
Téléphone : +33 (0) 6 81 66 97 47
Administration
Contact : C'est Pas Des manières
Adresse postale : 34 avenue Roger Salengro
69100 Villeurbanne (France)
Courriel : gestion@cestpasdesmanieres.org
Téléphone : +33 (0) 4 78 94 84 12
Site web : http://www.cestpasdesmanieres.org/artists/alias-blob/
Crédits
Conception et développement web /Sathya Flory
Graphisme et illustration / Caroline Blanchemain
Photos
Giovanni D'Andrea pour les photographies des pages d'accueil, discographie et contact.
Point Focale - Eric Fusco pour la photographie de la page Equipage.
Pascal Sauriat pour la photographie de la page Agenda.
L'ensemble des textes, musiques, vidéos, animations, et photographies publiés sur ce site ne peuvent être utilisés sans autorisation. Pour plus d'informations et/ou une demande d'utilisation, merci de contacter Sathya Flory.
Mentions légales
Ce site est hébergé chez OVH SAS
2 rue Kellermann – 59100 Roubaix – France
RCS Lille Métropole 424 761 419 00045